Commerce équitable 100% païs
Tribune Côte d'Azur
22/08/2003
Il y a le commerce équitable avec
le tiers monde pour squeezer les multinationales.
Et chez nous le commerce équitable
et inventif 100% païs.
La vente directe de produits fermiers pour le maintien à la terre : du Poujade fleur bleue.
La vente directe de produits fermiers pour le maintien à la terre : du Poujade fleur bleue.
Président de l'association
"produits de la ferme - vente directe", une association
qui compte 45 adhérents dans le département, Francis
Perrin, cherche à promouvoir cette nouvelle donne en menant
des actions-phares, comme les visites d'exploitations (la dernière
journée portes-ouvertes s'est tenue le dimanche 8 juin dans
sept "fermes"), une sensibilisation des élus et
une meilleure communication : signalétique claire et comprise,
sacs plastiques aux couleurs de la vente directe, tous les moyens
sont bons. Y compris séduire quelques membres supplémentaires, en offrant des exemples de ventes directes plutôt originales. Cela s'est déroulé lors de la dernière assemblée générale de la Fédération départementale des groupes d'études et de développement agricole qui est un des laboratoires d'une agriculture privilégiant le constat avec le consommateur plutôt que l'intermédiaire. Du Poujade fleur bleue. Ainsi Gilbert Constans, le premier intervenant, s'est-il lancé dans la vente directe par l'intermédiaire d'un système internet performant, aidé dans la mise en place par un ami informaticien : "la création d'un site n'est pas facile. Surtout que nous partions sans modèle. La vente directe de roses sur internet n'existait pas. La mise en service a demandé deux ans de travail." "Notre site n'est pas une vitrine pour présenter nos produits. C'est une véritable boutique, c'est-à-dire qu'on peut acheter, s'informer, faire son choix de commande, et même payer grâce au système sécurisé Pay-Box." Des tarifs "direct producteur" pour un choix parmi 17 variétés de roses, une mise à jour quasi-quotidienne et une expédition rapide sur toute la France et pays limitrophes. Seul "hic" du dispositif : 23.000 euros de mise en place pour une telle boutique virtuelle (150.000 F) contre 600 euros (4.000 F) pour une simple vitrine. Mais Gilbert Constans y croit : "Nous avons enregistré une nette progression, avec 20% de ventes en plus par le net entre 2001 et 2002. Et surtout, avec plus de 50 connexions/jour..." Le meilleur reste à venir, avec peut-être quelques "webcams" dans les serres, pour un vrai "Nice Flowers" en connexion permanente avec Antibes. |
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